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Il faut construire et nous voulons le faire

Parce que la Confédération l’exige

 

Le 3 mars 2013, le peuple suisse donne à toutes ses autorités fédérales, communales et cantonales un mandat clair et obligatoire nous devons : densifier les agglomérations, concentrer les constructions en bordure des zones déjà bâties, réduire les zones de villas individuelles et encourager une politique de logement cohérente.

Acceptée à une large majorité par le canton de Vaud, le district de Lausanne et notre commune, la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) doit désormais s’appliquer. Le projet de Valleyre correspond

exactement à ce que les citoyennes et citoyens ont demandé : un projet respectueux de l’environnement, densifiant intelligemment les zones urbanisées.

Le projet de Valleyre ? Lorsque nous avons voté la LAT, nous avons accepté qu’elle s’applique aussi chez nous.

Parce que le canton le demande

Le règlement du plan de quartier Valleyre a été approuvé initialement par le conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud, mais il est entré en vigueur en 2019, après que le dernier recours a été rejeté par le

Tribunal fédéral. En clair, depuis 2019, le développement d’un quartier d’habitation à Valleyre est à la fois validé par le Conseil d’Etat et par la plus haute instance judiciaire du pays.

 

C’est normal : ce plan correspond à toutes les contraintes légales et il répond à une situation de grave pénurie de logements. Il y a pénurie lorsqu'il y a moins de 1,5 % de logements vacants disponibles dans le district. Avec 0,56% de logements vacants dans le district, c’est le cas.

 

Le projet de Valleyre ? Pour réduire la pollution, il faut loger les gens là où ils travaillent ; et c’est ici qu’ils travaillent.

Parce que la commune l’a prévu 

C’est la quadrature du cercle pour nos autorités. Elles doivent à la fois densifier l’urbanisme communal tout en luttant pour la durabilité et la biodiversité. Cela signifie qu’elles doivent à la fois encourager les nouvelles constructions et exiger que ces constructions soient particulièrement exemplaires du point de vue environnemental. 

 

Pour Valleyre, un écologue a d’abord fixé les exigences environnementales et c’est sur la base de ses exigences que les architectes ont développé un projet d’ores et déjà qualifié d’exemplaire.

Le projet de Valleyre ? Un exemple de développement durable et intelligent suivi avec intérêt par d’autres communes du canton.

Parce que la population en a besoin

La pénurie de logements a des effets pervers importants. D’abord, il faut payer beaucoup plus cher pour avoir un toit sur la tête. Cela signifie qu’une partie de la population est contrainte de déménager ailleurs et plus loin tout en continuant à travailler dans la région. Cela signifie plus de déplacements, plus de bouchons sur nos routes, plus de pollution. 

 

Ensuite, la pénurie de logements provoque des pertes significatives pour l’ensemble de la société, tant en termes d’égalité – seules les classes les plus favorisées peuvent payer les loyers plus chers en situation de pénurie – qu’en termes de santé – déplacements, pollution et bruit agressent les gens. Finalement, nos concitoyennes et concitoyens attendent de nous une double réponse à leur besoin de logement et d’environnement.

Le projet de Valleyre ? Un toit pour les humains, mais une nature préservée et réservée pour protéger la faune et la flore.

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